Une enquête a été ouverte mercredi dernier, suite à une fuite d’informations sur Internet, concernant les données médicales de près de 500.000 personnes en France, selon le écrits de l’AFP, et la police aurait ouvert une enquête.
Enquête confiée à l’OCLCTIC (Office Central de Lutte contre la Criminalité, liée aux Technologies de la Communication et de l’Information), pour accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et extraction, détention, et transmission frauduleuse.
De plus, la DGS (Direction Générale de la Santé), indique avoir déclaré à l’AFP, que cette fuite repérée semble-t-il en novembre 2020 et signalée au Ministère de la Santé et des Solidarités, serait due à d’anciennes installations d’une solution de gestion de Laboratoire (sans aucune certitude).
En tous cas, l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), et la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), travaillent de concert, main dans la main, pour trouver des parades à ce phénomène qui se développe à grands pas, partout en France.
Cybercriminalité en France, les hôpitaux sont particulièrement visés.
Les hôpitaux français ces derniers mois font l’objet d’un grand nombre de cyberattaques, les hackers semblent très friands des données trouvées dans les hôpitaux français et selon le blog Zataz, ce ne sont pas moins de 27 cyberattaques, que les hôpitaux français ont eu à subir en 2020.
Ce fichier, incluant non seulement leur état de santé, mais aussi leur médecin, leur mutuelle, leur traitement actuel est disponible pour tous, et il est totalement anormal de livrer ainsi de telles informations.
Selon le secrétaire général de la CNIL Louis Dutheillet de Lamotte, si tout cela était confirmé, ce serait d’une extrême gravité, parce que nous sommes bien au-delà d’une simple et habituelle violation de données, et les volumes de cette affaire sont particulièrement conséquents.
Le journal Libération a aussi enquêté sur cette affaire, et selon sa rubrique Checknews, toutes les données proviendraient d’un ensemble de laboratoires de biologie médicale (situés pour l’essentiel au Morbihan, Eure, Loiret et Côtes d’Armor), et concerneraient la période allant de 2015 à 2020.
Un logiciel de traitement de ces informations semblerait concerné, bien que son directeur Général, nie la réalité de ces preuves, mais pour d’évidentes raisons de confidentialité, nous ne le mentionnerons pas, et en termes de justice, le doute doit toujours servir aux accusés.
Cybercriminalité en France, les suites éventuelles de cette pénible affaire.
Selon les propos de l’avocat Français spécialiste des choses du numérique, Bernard Lamon, à l’AFP, les personnes physiques impliquées, bien qu’elles puissent subir un préjudice, ont peu de chances d’obtenir des réparations individuelles.
Parce que la plupart d’entre elles ne le sauront pas, et qu’en France les réparations individuelles dans un tel cas, sont presque inexistantes, et que la CNIL a déjà tant à faire, qu’elle pourra difficilement s’occuper d’une opération d’une aussi grande ampleur.
Une procédure de déréférencement sur les principaux moteurs de recherche, pourrait être lancée, mais par qui, et qui pourrait se permettre de payer pour une telle volumétrie, personne ne semble en mesure de répondre, et le déréférencement semblerait pourtant être la seule solution, pour éviter que toutes ces personnes, ne soient ennuyées et spammées dans leur quotidien.
Auteur Antonio Rodriguez – Directeur Clever Technologies
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