Chaque année, le cabinet de conseil américain, nous fait part dans un rapport très détaillé des tendances à venir, dans le monde des technologies et de l’informatique, pour tous les décideurs c’est un document à lire et à garder, pour parfaire ses propres stratégies.
Le high-tech, et les grandes innovations sont des tendances évolutives et dans notre cas présent la pandémie mondiale du Covid-19, a largement influé leur mise en place et leur développement (un simple exemple : la télé-médecine).
L’internet comportemental, IOB
« Internet of Behaviors », tout le monde sait parler de l’IOT, mais qui connait le terme IOB, qui vient de l’anglais : Internet Of Behaviors, c’est un nouveau concept, pour regrouper le suivi des personnes.
L’IOB, vise à trouver un compromis, pour que les données récupérées soient à la fois, un avantage pour les acteurs publics, les entreprises et les utilisateurs eux-mêmes, ce sont des systèmes très complexes et très difficiles à mettre en œuvre, un des meilleurs exemples est la conduite sans chauffeurs.
L’expérience Totale
Ce sujet rappelle un contexte très en vogue dans les années 1990, qui était la qualité totale, mais qu’en réalité était née au japon en 1949, et qui ont évolué vers Total Quality Management et/ou Total Productive maintenance, le principe de base était de faire les choses une seule fois, mais le faire bien dès le départ, pour éviter les pertes de temps et les gâchis.
La crise sanitaire que nous venons de vivre, et la pandémie mondiale qui a suivi, Covid-19, et qui n’est pas prêt de s’arrêter (le monde entier est concerné), a probablement motivé les entreprises à penser différemment, et mettre l’humain en première place (sa place).
L’exemple cité par le Gartner, concerne les étapes pour bien traiter un client, et s’assurer de l’efficacité et de la rentabilité et de la fluidité pour tous (aucune perte de temps), une fois que ce dernier a pris un rendez-vous via internet, il arrive dans les bureaux et est traité immédiatement (sans attendre, ni perdre du temps).
La vie privée en informatique
« Privacy-Enhancing Computing », encore un anglicisme, qui vise cette fois-ci à regrouper plusieurs technologies, pour protéger les données des utilisateurs et encadrer l’analyse de leurs données, (les anglais sont sortis du Breixit, mais ils ont entendu parler du RGPD).
Les données seront chiffrées, selon un chiffrement homomorphique (qui mélange les caractéristiques algébriques en les commutant avec une opération mathématique, pour faire en sorte de pouvoir séparer une partie des données et des résultats obtenus).
Selon Gartner, demain quand toutes ces technologies seront démocratisées, cela permettra aux entreprises, de mieux gérer les données sécurisées, dans des environnements de plus en plus complexes et que l’entreprise maitrise de moins en moins (Cloud).
Le maillage de la Cybersécurité
La sécurité de papa a vécu, et installer un antivirus sur chaque poste du réseau, pour sécuriser toute l’infrastructure, n’est pas la conception futuriste vue par les experts du Gartner, qui préconisent plus un maillage de la cybersécurité.
Encore une fois la crise est passée par là, et obligé les entreprises à procéder au maximum à du télé-travail, ce qui implique une utilisation différente des outils et du réseau (accès extérieurs plus ou moins contrôlés, utilisation souvent des ordinateurs personnels).
Dénommée par Gartner, « la Cybersécurité Mesh », ce serait plus une solution déployée dans le cloud (quel qu’il soit), et où chaque actif numérique pourrait être protégé séparément, mais par un accès sécurisé global.
L’hyperautomatisation
Fatalité, liée au contexte actuel (encore une fois, la crise du Covid-19) ce monde où presque tout tend à ête guidé par les technologies, et les entrepreneurs dans l’urgence ont du inventer ou modifier leurs activités, sans avoir la certitude de l’éfficacité.
L’hyperautomatisation, peut s’avérer très couteuse, car il faut mettre en place un système, cohérent, connecté, répondant aux besoins et respectant le contexte (les hommes et le lieu où ils travaillent.
Si ce type d’opérations peut s’avérer rentable sur le long terme, son efficacité et sa rentabilité sur le court terme est encore à mettre en doute, gagner du temps oui, mais pas n’importe comment et pas dans n’importe quelles conditions.
Intelligence Artificielle et ingénierie (IA).
La vision est parfois bien troublée, car les tendances dont d’intégrer l’intellilgence artificielle, dans les développements faits par les entreprises, helas dans un cas sur 10, cela reste au niveau du prototype, car les changements sont trop brusques.
Il conviendrait selon les experts de mettre en place une véritable stratégie, pour permettre aux entreprises et à leurs hommes, d’évoluer et d’adapter leurs gouvernances, en les associant aux méthodes d’Intelligence Artificielle.
Selon Gartner, 3 piliers fondamentaux qui composent l’Intelligence Artificielle sont les : DataOps, les ModelOps et le DevOps, l’agence commente aussi, l’IA Responsable, concept capable d’intégrer et de gérer la confiance, l’équité, l’éthique et la conformité.
Les sources du présent article, proviennent des publications annuelles du Gartner Group, qui chaque année, fait un excellent document sur ce thème ou sur des thèmes similaires, le présent article n’est pas complet et ne reprend pas tout, mais selon nous il dit l’essentiel.
Auteur Antonio Rodriguez – Directeur Clever Technologies –
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Sources
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