Depuis l’année 2018, Gabriel Combris est connu dans la lutte contre Big Pharma dans le but de mettre en avant les atouts des remèdes naturels.
De nos jours, il continue d’écrire et d’enquêter sur différentes affaires de santé.
Il diffuse aussi des informations vérifiées et fiables via les revues et newsletters de Viva Santé.
Quelques mots sur les activités de Gabriel Combris
Ce lanceur d’alerte a fait ses études à Sciences Po et a ensuite fait ses armes dans la presse. Gabriel Combris est à la fois fondateur des Editions Viva Santé et rédacteur de la lettre Directe santé. Il est aussi directeur de publications de nombreux médias à savoir Révolution Santé, Plantissime et Du Neuf pour ma santé.
Grâce aux expériences acquises dans le domaine de la santé, il apporte des conseils et anime diverses conférences. Enfin, il est également auteur. Parmi les œuvres, on citera les 65 fantastiques. Ce dernier a été vendu à plus de 100 000 exemplaires. À noter que Gabriel Combris est aussi à l’origine du livre 100 remèdes naturels totalement révolutionnaires .
Comment Gabriel Combris est-il devenu lanceur d’alerte ?
Gabriel Combris a commencé son combat contre Big Pharma à partir de 2018. Le déclencheur ? Les scandales médiatiques ayant touché divers médicaments lorsqu’il travaillait comme journaliste d’investigation de 2013 à 2018.
Pour Gabriel Combris, le choix de la filière journalisme était en lien avec sa passion pour les lettres. Il a d’ailleurs débuté en agence de presse. Entre l’année 1998 et 2013, il a également écrit dans différentes revues telles Echos, Le Figaro ou Le Nouveau Détective…
Il ne devient journaliste d’investigation qu’à partir de 2013. Par conséquent, il a assisté à de nombreux drames qui ont bouleversé le monde de la médecine et des médicaments. Mentionnons les prothèses mammaires Pip, Médiator ou encore l’affaire Dépakine. Ces affaires ont réellement marqué le journaliste.
Gabriel Combris : Quelques exemples de scandales
Depuis près de 20 ans, les scandales comme Médiator, Pip ou Dépakine ont engendré des problèmes de santé pour des millions de patients. Certains d’entre eux ont même trouvé la mort. Heureusement, l’intervention des lanceurs d’alerte a permis de sauver des vies.
L’affaire Médiator
Médiator est un médicament dont la fabrication a été assurée par les laboratoires Servier. Il est vendu pour la première fois en 1976. La substance est utilisée en tant que coupe-faim et anorexigène. Pourtant, il a été prouvé tardivement que le Médiator entraînait parfois la mort.
D’après les estimations, le Médiator a provoqué le décès de 1000 à 2000 personnes à cause de ses effets secondaires. En plus de ces personnes décédées, on dénombre également des sujets souffrant de graves séquelles.
Face à ce constat, la coupe-faim est retiré du marché français en 2009. Pour dénoncer et mettre fin à ce désastre, il aura fallu 10 ans pour une pneumologue du CHU de Brest qui avait axé ses recherches sur les conséquences cardiaques du médicament. Il envoie ensuite le résultat accablant de son enquête à l’agence de médicament. L’organisme (Afssaps) retire promptement le médicament des pharmacies françaises.
Ce scandale sanitaire est jugé par le tribunal de Paris, aboutissant le 21 mars 2021 au versement de 180 millions d’euros d’indemnités aux victimes. Les responsables ont aussi payé des amendes et écopé de peines de prison.
L’affaire Dépakine
La Dépakine est un autre médicament dont les effets ont été jugés responsables de la déformation de l’utérus. La Dépakine est commercialisée en 1967. Le constituant est employé pour remédier à certains problèmes psychologiques chez les enfants. Il faut entre autres évoquer les troubles bipolaires et l’épilepsie.
L’affaire est devenue virale à partir de l’année 2015 quand un père de famille a décidé de poursuivre le laboratoire Sanofi en constatant d’autres effets indésirables du médicament non signalés dans la notice. Puis, un autre recours collectif a été déposé à l’encontre du producteur de médicament par l’association Apesac concernant les effets secondaires du médicament en 2017.
Les répercussions sanitaires de la substance issue du Valproate de sodium sont nombreuses. On déplore ainsi des cas de malformation congénitale dans le cas d’utilisaton par un femme enceinte. Il est pareillement possible de citer le risque d’autisme et de retard mental.
Le 5 janvier 2021, une décision juridique a condamné Sanofi pour ne pas avoir mentionné les risques de la Dépakine dans sa notice. Le 22 mai 2022, Sanofi est alors obligé de verser une amende de 450 000 euros au père de famille. Sanofi a également perdu son procès face à l’action de groupe. Toutefois, le laboratoire compte faire appel de cette décision.
Le scandale international Pip
Le Pip ou “Poly Implant Prothèse” est utilisé pour donner du volume au sein des femmes. D’après les évaluations, entre 400 000 et 500 000 femmes ont eu recours à des prothèses mammaires Pip dans le monde. Cependant, la société est épinglée en 2010, car elle a intégré des gels en silicone artisanal dans les prothèses mammaires par souci d’économie. La justice est passée : le dirigeant est condamné à une peine d’emprisonnement et a payé une amende de 75 000 euros. Toutefois, les poursuites pour escroquerie et tromperie aggravée sont abandonnées en 2019 à la suite de la mort de Jean-Claude Mas (le dirigeant de la société).
Le cursus scolaire et professionnel de Gabriel Combris
Après avoir reçu son diplôme de journalisme, Gabriel Combris a rédigé des articles axés sur le Bien-Être, Plante et Santé, PureSanté auprès des différents organes de presse. Pour réaliser son travail, il a pu compter sur ses années d’études à Sciences Po. Le journaliste lanceur d’alerte est né à Moulins, aux marches de l’Auvergne en 1977.
Plus d’info sur Gabriel Combris : https://www.linkedin.com/in/gabriel-combris/
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