Etudier le développement des cellules souches dans l’espace : Station spatiale Internationale
Dans un monde presque à court de ressources, se tourner vers d’autres horizons est la solution pour survivre.
Et comme l’a si bien démontré Neil Armstrong en posant les pieds sur la lune, l’espace et ses richesses sont à portée de main. Près de 60 ans après cet évènement majeur de l’exploration aérospatiale, la première d’une longue liste de missions qui doivent reconduire l’homme sur la lune a été lancée avec succès.
Il s’agit de la mission Alpha 2021 SpaceX.
Pourquoi porte-t-elle le nom d’Alpha ?
Les missions spatiales portent généralement bien leur dénomination. Les dénominations en disent souvent long sur la nature des voyages auxquels elles sont associées. La mission Alpha n’échappe pas à cette règle. Représentée par la toute première lettre de l’alphabet grec, symbolisant l’excellence, la mission Alpha est la première du genre pour la NASA et les agences spatiales partenaires. Elle marque aussi le début des missions devant conduire l’Homme à fouler de nouveau le sol lunaire.
Cette mission porte également le nom d’Alpha en hommage à Alpha Centauri, le système stellaire le plus proche de la Terre. En effet, une vieille tradition veut qu’en France, les missions spatiales soient nommées en s’inspirant d’une étoile ou d’une constellation. De plus, parmi les 27 000 propositions de noms reçus pour cette mission, Alpha a été soumis 47 fois.
Le but de la mission Alpha 2021 SpaceX
Étant plus précisément une mission préparatoire pour les autres à venir, 232 expériences scientifiques devront être menées.
Plusieurs de ces expériences seront dédiées à la science. Les spationautes en charge de la mission devront par exemple, étudier le développement des cellules souches dans l’espace.
Cette expérience est indispensable à l’organisation des voyages d’une plus longue durée dans l’espace.
La plupart des expériences étant non réalisables sur terre, la station spatiale internationale avec son laboratoire en impesanteur est l’endroit tout indiqué pour les mener. Grâce aux capteurs derniers cris embarqués avec eux, les astronautes auront aussi le loisir d’étudier les effets d’un tel voyage sur le sommeil.
Il faut rappeler que dans l’espace, la notion d’alternance entre le jour et la nuit en 24 heures devient obsolète. Cette réalité peut être très perturbante et dérégler facilement le cycle du sommeil chez l’homme explique Rachel Debs, neurologue au CHU de Toulouse.
L’équipage de mission Alpha 2O21 SpaceX
La nouvelle capsule Crew Dragon de SpaceX embarqua pour cette mission quatre astronautes.
L’équipage sera en effet constitué de Thomas Pesquet, un spationaute français, de Shane Kimbrough et de Megan McArthur, deux Américains et de Hoshide Akihiko, un Japonais.
Thomas Pesquet : premier Français aux commandes
Âgé de 43 ans, Thomas Pesquet, astronaute de nationalité française occupera la fonction de commandant de bord de la station spatiale internationale pendant quelque temps. Il s’agit d’une première pour le spationaute français, mais aussi pour la communauté française.
Comme tous les membres de l’équipage de la mission Alpha, Thomas Pesquet consacrera la moitié de son temps dans l’espace à la recherche scientifique. Il sera chargé notamment de veiller et de prendre note de l’évolution d’un blob. Un curieux organisme qui n’est ni un animal, ni une plante, ni un champion. Il s’agit d’une espèce vivante qui se constitue d’une seule cellule et possédant d’excellentes capacités d’apprentissage.
L’objectif de cette expérience sera de voir si le blob se comporte différemment dans l’espace. Le CNES et le CNRS ont d’ailleurs invité 2000 écoles, collèges et lycées à reproduire la même expérience dans l’atmosphère terrestre pour pouvoir comparer les résultats obtenus en orbite à ceux obtenus sur terre.
Le reste de l’équipage est tout aussi aguerri
Outre la star française de l’espace, 3 autres astronautes d’exception sont sélectionnés pour cette mission. Il s’agira certes du premier séjour à bord de la station spatiale internationale pour Megan McAthur, mais n’empêche qu’elle a les qualifications nécessaires pour se voir confier la tâche de piloter la capsule Dragon. Né en 1971 à Hawaï, elle rejoignit la NASA en 2000 et compte dans ses expériences l’entretien du télescope spatial Hubble. Elle sera la commandante adjointe pour cette mission Alpha.
L’Américain Shane Kimbrough, âgé de 53 ans et comptabilisant 189 jours dans l’espace avec six sorties, sera le commandant de la mission. Il sera de ce fait responsable du vol de la capsule depuis son lancement jusqu’à son retour sur terre. Une fois amarré à la station spatiale internationale, il tiendra le rôle d’ingénieur pendant le séjour dans l’espace.
Akihiko Hoshide, de nationalité japonaise et âgé de 52 ans est celui ayant le plus d’expérience en termes de séjours à bord de la station spatiale internationale. En effet, sélectionné comme spécialiste de mission par la NASA depuis mai 2004, il a déjà séjourné deux fois à bord de l’ISS.
Il sera pour la mission Alpha, chargé d’assister ces coéquipiers Megan McArthur et Shane kimbrough pendant le lancement, le vol et l’abordage de la capsule Dragon. Ensuite, il prendra en charge le commandement de la station spatiale dès son arrivée sur les lieux.
En somme, si la mission Alpha est couronnée de succès, il s’agit du premier grand pas de l’humanité vers son rêve de toujours qu’est la colonisation de la lune.
Étant d’habitude très actif sur les réseaux sociaux, Thomas Pesquet tient à partager son aventure sur les médias français notamment sur RFI et France 24. N’hésitez alors pas à suivre l’évolution de la mission à travers les vidéos et autres médias qu’il postera.
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